Le service public d’ici et d’ailleurs est une plaque tournante de la vie au sein de la cité. Les différentes formes de télé et radiodiffusion influencent explicitement la manière dont nous recevons l’information mais sont aussi partie prenante de nos démocraties. Qu’il s’agisse du gel de la redevance de la BBC par le gouvernement Johnson créant un manque à gagner d’environ 2 milliards de livres, ou encore les promesses de suppression de la redevance audiovisuelle de certains candidats à la Présidentielle en France, l’audiovisuel public est au coeur des débats sociétaux. La relation de causalité est délicate. Les défauts d'une démocratie amènent-ils à affamer les médias publics, ou est-ce le fait d'affamer les médias publics qui entraîne les défauts d'une démocratie ?
L’étude montre que l’avenir des démocraties passe par le renforcement des médias audiovisuels publics, notamment à une époque où la désinformation circule vigoureusement sur les réseaux sociaux et où les médias audiovisuels publics peuvent être les garants d’une information qualitative et vérifiée. Il est fondamental de tirer les conséquences de ce constat si nous ne voulons pas que nos démocraties périssent.
La nouvelle chronologie des médias raccourci considérablement le délai de disponibilité des films Netflix, Amazon Prime Video ou Disney+. Une adaptation logique qui finalise l’intégration des plateformes SVOD américaines à l’écosystème français. De son coté, Canal+ conserve une place centrale dans le financement et la diffusion des œuvres cinématographiques.